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Photo du rédacteurHugo

Deuxième année de classe préparatoire ECG : conseils détaillés pour l’écrit

Dernière mise à jour : 28 juin

« Connais-toi toi même » cette phrase résonne en toi en deuxième année. Déjà parce que tu as encore oublié de mettre un trait d’union entre toi et même. L’orthographe, cette bête noire te suit toujours. Ensuite parce que tu es obligé de la connaître par cœur, ainsi que son auteur et sa philosophie. Et surtout parce que la prépa est un travail extensif, presque exhaustif sur toi-même. Les sauts d’humeur peuvent devenir de plus en plus fréquents à la fin de l’année, sauf si tu es né génie. Pour le commun des mortels, ces gens-là sont un facteur supplémentaire pour t’égarer, te remettre en question, mais aussi persévérer et prouver que tu n’es pas là pour rien.


Aller en classe préparatoire n’est pas un choix anodin, la deuxième année le démontre parfaitement. Tout le monde est constamment débordé par l’histoire en deuxième année, les dernières révisions sont marquées par énormément d’histoire, d’autant plus si la mondialisation a été mal faite l’année précédente. Ainsi, je conseille vivement de t’avancer dans les fiches des continents, ce qui peut prendre beaucoup de temps selon vos exigences. Un manuel Nathan me prend environ 24h à ficher ! Il est impératif, notamment pour la mondialisation, d’avoir des fiches fonctionnelles que l’on peut réviser rapidement avant le concours. Si vos cours sont dispersés et sans contenu intéressant vous n’aurez pas le temps de tout revoir. L’histoire et ses 500 pages sont un gros défi (surtout comparé avec le cours dix fois plus petit de CG). J’ai fiché les quatre Nathan de deuxième année à la fin de la première année, un livre de Sylvie Brunel et un manuel sur l’Europe. Il me restait alors que deux manuels sur l’Amérique et l’Asie en deuxième année. J’étais pourtant en retard en histoire en sortant des vacances de février, c’est très exigeant d’apprendre les bonnes choses pour pouvoir faire une bonne copie (et encore faut-il y arriver le jour même).


Autre problème pour cette courte deuxième année à mon sens: les langues. J’y passais le plus de temps en première année, et heureusement ! Je n’y ai pas consacré tant de temps en deuxième année, à cause du poids nouveau des maths et de l’histoire, avant de me forcer, du moins j’en avais l’intention, trois mois avant le concours à en faire 30 minutes par jour, ce que je ne faisais pas toujours.

 

Langues vivantes


Trois piliers à privilégier, c’est une matière sûre.


Vocabulaire: repérer le vocabulaire toujours utile dans les traductions BCE (tout ce qui tourne autour de la cuisine, le dîner, le quai, le coup de téléphone… et les verbes du dialogue).

Traductions: il faut s’entraîner pour éviter le calque, pour traduire fidèlement mais élégamment.

Expressions écrites: un peu de civilisation sur les 3-4 dernières années, surtout les mois de septembre-décembre du début de deuxième année de prépa d’où sont tirés les articles. Il faut utiliser des mots élégants mais que vous savez employer, pour avoir une mini-expression écrite fluide et lisible, lue en quelques minutes par votre professeur.


Maths


Je me suis souvent demandé en deuxième année si le programme se terminerait un jour, je pense qu’il est intéressant d’avoir écrit sur une feuille l’ensemble des chapitres pour visualiser le bout du tunnel. Le programme n’est pas insurmontable, sinon les autres avant n’auraient pas réussi, mais il est tout de même exigeant. Ce sera sûrement la matière qui demande le plus d’efforts et de temps.


Scilab

– comme tout le monde le dira: ça vaut le coup pour gagner des points de s'y intéresser


Analyse

– L’analyse de première année: séries, fonctions, intégrales

– Le gros chapitre de deuxième année sur l’optimisation  [Tout nouveau]   


Algèbre

– L’algèbre linéaire de première année (Matrice et applications linéaires)

– Le gros chapitre d’algèbre bilinéaire (qui est au cœur de l’algèbre, donc ce n’est pas que du nouveau dans les exercices, il permet aussi de réviser le linéaire) [Tout nouveau]     


Probabilités

– Probabilités discrètes, les espérances, les variables aléatoires de première année

– Probabilités continues (beaucoup de méthodes, du savoir-faire)

– Convergence: peu de cours, un chapitre permettant de réviser toutes les probabilités et l’analyse

– Estimation: petit chapitre avec des méthodes [Tout nouveau]   

 


Maths annales


Les rapports de jury sont intéressants pour voir ce que les autres ont fait et le poids de chaque partie. Pour chaque épreuve, il faut apprendre à avancer dans le sujet, à le comprendre globalement pour utiliser les questions précédentes et sauter des questions sans scrupules! C’est intéressant de mettre une feuille sur son mur avec les différentes écoles et toutes les années des annales à faire, puis de cocher les cases au fur et à mesure de l’année. Il y a le plus souvent un fossé entre les épreuves EDHEC/EM et les HEC/ESSEC dont il faut être conscient. Si les épreuves EDHEC sont adaptées dès le début de l’année, les autres peuvent ne l’être qu’au mois de Janvier voire un peu plus tard.


=> Toutes les annales EDHEC sont utiles pour réviser son cours, trouver des raisonnements, faire des probas aussi. C’est une bonne base, surtout en début d’année

=> Le format des annales de l’EM Lyon donne le plus de place à l’algèbre – surtout linéaire – de début d’année et à l’analyse de première année. Celles d’analyse sont à faire dès le début pour s’entraîner. C’est toujours un bon entraînement aussi, il faut être rapide.


Pour les annales des parisiennes,  il y a des sujets difficiles ou très axés sur une chose en particulier qui ne sont pas forcément accessibles ou très utiles pour réviser. D’autres sont des défis à surmonter. Il est mieux de faire dans la qualité que  dans la quantité, ainsi je trouve que les DS en prépa apprennent beaucoup plus puisqu’on l’a déjà affronté une fois pendant 4h, il y a énormément à apprendre de ses erreurs déjà à ce niveau là. Mais ensuite, il y a tout de même des annales fondamentales.


=> Maths 2 CCIP. Ils sont très importants, c’est une épreuve qui compte pour beaucoup d’écoles donc on peut avoir une bonne note.

– Maths 2 2001: à faire absolument, un excellent entraînement

– Maths 2 2015: classique, très intéressant

– Maths 2 2009: sujet intéressant, calculatoire

– Maths 2 2011: plutôt à la fin de l’année

– Maths 2 2013: sujet plus difficile


=> Maths 1 HEC/ESCP. Je trouve qu’il y a une alternance entre des sujets difficiles et des choses…moins difficiles. C’est un défi cette épreuve, à relever bien entendu!

– HEC 2011: un excellent moyen de réviser l’algèbre linéaire

– HEC 2008: très bon entraînement pour les fonctions à plusieurs variables

– HEC 2005: analyse, plutôt facile, on fonce

– HEC 2006: très bien pour l’algèbre bilinéaire, regarder la rapport et avancer dans le sujet

– HEC 2015: probas et analyse, exemple de sujet où en faisant le préliminaire et la partie I parfaitement on a environ 16/20… Contrairement à 2016, sujet largement faisable


=> Maths 1 ESSEC. Surement l’épreuve la plus exigeante en maths, il faut être rigoureux tout le long, précis, honnête…

– ESSEC 2011: algèbre linéaire, très bien!

– ESSEC 2009: algèbre, une deuxième partie exigeante à maîtriser

– ESSEC 2001: analyse et algèbre (un petit peu), super pour réviser l’analyse, pas difficile au début

– ESSEC 2013: analyse, excellent

– ESSEC 2010: analyse, parfait

– ESSEC 2012: bilinéaire, sujet exigeant et difficile

– ESSEC 2002: fonctions n variables, de beaux raisonnements, comme souvent à l’ESSEC

– ESSEC 2014, Algèbre linéaire et bilinéaire, trouver comment avancer dans un sujet qui n’est pas toujours facile, corrigé: http://math-sup.ouvaton.org/index.php?sujet=concoursHECS



Géopolitique


J’avais 502 pages de fiche à la fin de l’année, il faut vraiment trouver les informations utiles à apprendre en se concentrant sur le programme officiel d’abord, c’est long l’histoire!

Ne pas dramatiser l’épreuve au plus gros coefficient. Bon, c’est une tâche complexe. MAIS, le sujet ESCP 2015 est exactement le chapitre 6 du Nathan sur la mondialisation, le sujet ESSEC 2015 est le chapitre 17 du Nathan… Les sujets ne sortent pas de nul part en général ! Dans les comptes-rendus du concours, vous verrez qu’il faut être très structuré, clair dans vos idées, ne pas chercher à faire trop compliqué mais répondre véritablement au sujet.


Le programme


L’Europe

  1. Identités et diversités en Europe

  2. La construction européenne et ses dynamiques géographiques (ESSEC 2018)

  3. Les mutations économiques et sociales et leurs conséquences géographiques dans l’Union Européenne (ESCP 2017)

  4. Géopolitique de l’Europe (ESSEC 2016)


L’Afrique, le proche et le moyen orient

  1. Géopolitique de l’ Afrique, du proche et moyen Orient (ESCP 2016)

  2. La diversité culturelle

  3. Les enjeux du développement (ESSEC 2017)


Les Amériques

  1. la construction des territoires et les grandes aires culturelles

  2. centres et périphéries continentales

  3. l’Amérique latine entre développement, indépendances et dépendances

  4. Les Etats-Unis : économie et société ; des Amériques au monde (ESCP 2018 + Chine)


L’Asie

  1. Culture, économie et société des trois puissances du monde asiatique : l’Inde, la Chine, le Japon

  2. Géopolitique d’un continent multipolaire

  3. Les espaces asiatiques dans la mondialisation


Proposition de méthode: face à toutes ces connaissances, la méthode est essentielle pour avoir une bonne note, d’autant plus qu’il est assez difficile de savoir ce qui est attendu pour un élève lambda de prépa non parisienne (alors qu’à Paris, certains professeurs rédigent les bouquins sur lesquels vous allez bosser, et ils président l’oral pour une école ou une commission à l’écrit). En regardant une copie qui a eu 20/20 à l’ESCP (essayez d’en trouver une, c’est très important), je me suis rendu compte qu’il fallait être très rigoureux et carré, efficace et clair, aller droit au but. Un plan en trois parties assez simple, avec trois sous-parties qui illustrent la partie derrière. L’introduction doit commencer par une accroche qui amène le sujet, puis définir les termes du sujet tout en trouvant un paradoxe (un vrai) qui permet de répondre progressivement au sujet (qui est paradoxal!), pour enfin annoncer le plan.


Le paradoxe peut s’énoncer ainsi: Comment expliquer que…. alors que… Le paradoxe est souvent en lien avec la mondialisation comment expliquer que les frontières soient autant d’actualité alors que la mondialisation est un processus d’effacement des frontières en théorie?Puis, vous pouvez formuler une hypothèse: Est-ce à dire que…. Par exemple ici, est-ce à dire que la mondialisation n’empêche pas un retour brutal des frontières?


Epreuve ESCP: Comme pour toutes les épreuves d’expression, il faut avant tout bien regarder le sujet, le comprendre, ne pas extrapoler vers un autre sujet annexe plus familier. Chaque partie doit répondre à ce sujet spécifiquement, c’est vraiment ce qui fait la différence avec nombre de candidats qui énumèrent plein de faits sur l’Europe par exemple au lieu de dire réellement qu’elles sont les rôles de l’UE (dans un sujet sur les rôles de l’UE…).  Les prises de risque pertinentes et astucieuses pour se démarquer sont valorisés (je ne sais pas vraiment de quoi ils parlent, mais c’est à tenter, notamment pour le titre du croquis!). Il faut absolument une problématique originale qui n’est pas une simple reprise de l’intitulé du sujet. Une capacité de synthèse pour articuler toutes les thématiques du sujet sans faire de catalogue, pourtant la typologie est appréciée (on peut très souvent en faire une). Il ne faut pas oublier la perspective historique, varier les échelles d’analyse, ne pas oublier la géographie (et la dimension géopolitique, économique, sociale). Ils demandent une précision des connaissances diversifiées et actualisées, des références et des chiffres (récents). La rigueur de la démonstration est importante, associée à la clarté de l’expression.


Exemple: Les espaces maritimes: objet de tensions et conflits entre les Etats (ESCP 20/20)

Pb: Alors que l’avènement de la mondialisation annonçait une certaine baisse des tensions sur les espaces maritimes, comment expliquer la recrudescence des tensions et conflits entre Etats qui ont pour objet les espaces maritimes? [C’est exactement le sujet, clairement et simplement mais avec un vrai paradoxe sur la mondialisation]


I/ S’ils sont sources de tensions et de conflits, c’est que le contexte de mondialisation donne un rôle-clé dans le fondement du développement et de la puissance des Etats aux espaces maritimes

A) Les espaces maritimes, lieux de l’avènement de la mondialisation

B) Fondement de la puissance

C) Un enjeu sécuritaire pour les Etats


II/ L’importance stratégique des espaces maritimes en fait les objets de tensions et conflits multiformes entre les Etats. [Typologie]

A) Ressources maritimes convoitées par plusieurs Etats: conflits et tensions

B) La délimitation des frontières maritimes : tensions

C) Les routes maritimes deviennent des objet de tensions


III/ Ce ne sont pas uniquement des pommes de discorde, ce sont aussi des objets de coopération entre les Etats: une gouvernance mondiale pour œuvrer à la pacification de ces espaces.

A) Naissance d’un droit de la mer

B) La sécurisation des espaces maritimes

C) Cette pacification reste à nuancer


Ce plan est particulièrement intéressant pour la mondialisation, attention à ne jamais calquer un plan appris par cœur mais:

I/ Pourquoi (justification du sujet)

II/ Typologie de l’objet du sujet

III/ Prendre à contrepied le sujet tout en restant au cœur de ce dernier (tout un art)

 

Mes conseils de livres en deuxième année:

– Si vous êtes prêt à faire un effort supplémentaire, il y a d’excellents livres qui datent de 2005 malheureusement: L’Europe: la puissance au bois dormant, L’autre Monde, géopolitique de l’Asie méridionale et orientale, Le nouveau monde: géopolitique des Amériques (Gauchon). Cependant, il faudra inéluctablement actualiser vos connaissances d’une autre manière si vous fichez ces livres, ce qui suppose un effort.

– En ce qui concerne les Nathans, j’ai fiché les quatre en première année. Celui sur l’Europe a de très bons chapitres à la fin avec tous les défis européens récents. Celui sur l’Afrique est quelque peu décevant. Celui sur l’Asie a des chapitres intéressants. Celui sur l’Amérique a un début très décevant, il y a seulement quelques chapitres intéressants.

– Sur l’Afrique, vous pouvez lire L’Afrique est-elle si bien partie de Sylvie Brunel.

Le récent Regards géopolitiques. 55 fiches pour comprendre le monde est très bien.

La dissertation de géopolitique, par Olivier David et J-L Suissa possède des définitions et de nombreux plans (certes il est vieux, mais les plans sont très intéressants)

– Les atlas récents du Dessous des cartes (notamment sur l’Asie) sont très biens, avec des chiffres actualisés. Je recommande vivement les émissions sur Arte et Youtube, très utiles pour les colles.

– Sur l’Europe, un livre intéressant: La crise de l’euro et comment nous en sortir, Pisani-Ferry

– Pour votre culture générale, notamment pour les oraux HEC: le supplément Eco&Entreprise du Monde et le journal Les Echos ont souvent des articles traitant d’un sujet d’oral HEC (par exemple en parlant du deuxième armateur mondial ou de l’agriculture dans la Silicon Valley).


La mondialisation: Vous n’aurez peut-être pas suffisamment traité le deuxième module en première année, et pourtant il tombe presque une fois sur deux pour chacune des deux épreuves! Il y a une dizaine de thématiques à aborder même si ce n’est pas clairement délimité, les chapitres du Nathan montrent les sujets possibles. Il faut associer les mots clés à d’autres termes comme mondialisation, puissance, développement, tensions, défis, et enjeux. A chaque fois il faudra donc trouver des idées et des exemples pour illustrer vos idées en lien avec les thématiques de la mondialisation.


Quelques exemples de sujets généraux et des exemples pouvant être utiles :


Les plus gros marchés mondialisés: pétrole, armement, drogue


  • Les migrations, les mobilités, les frontières (en lien avec la mondialisation, la géopolitique)

La France, premier pôle touristique mondial

La Chine, l’essor du tourisme pour les Chinois

Le tourisme dans les PMA qui ne bénéficie pas aux PMA

Réf: Sylvie Brunel, quand le tourisme dysneylandise la planète

Cuba, la nécessité de ce secteur créant une dépendance

Fuite des cerveaux (Inde vers USA)

La Chine: migrations internes et diaspora

La diaspora, enjeux de puissance

Viktor Orban et la question des réfugiés

Donald Trump et la question des réfugiés

Réf: Un monde d’inégalités, Bertrand Badie

Nécessité de l’émigration pour les Philippines

Réf: Expulsions, Saskia Sassen

Australie: la question des boat people

L’enjeux des remises

Le conflit syrien, les réfugiés

L’UE et l’immigration, entre peur et nécessité

Trump et la question des frontières des EU

Israël et son mur depuis 2002

Les petits Etats qui s’en sortent malgré et grâce à leurs frontières

L’Arctique, ultime frontière de la mondialisation?

Les frontières de Taiwan, bien délimitées, mais non reconnues

Les frontières du Web, un monde en réseaux ou une fracturation accrue?

L’enclave russe de Kaliningrad

La multiplication des murs

La frontière technologique

Les frontières, zones grises de la mondialisation?


  • La démographie (en lien avec la puissance, la puissance dans la mondialisation)

Réf: principe de population de Malthus

L’Afrique, 54% de la croissance démographique mondiale d’ici 2050

La France, l’immigration pendant l’entre-deux-guerres

Le travail des femmes

Corée du Sud et Japon: la nécessité de l’immigration?


  • L’Etat-nation (en lien avec la mondialisation, la puissance au XXIe, les tensions)

La France fut un Etat avant d’être une nation.

Réf: Michel Venne, le principe de souveraineté nationale demeure structurant


  • Les métropoles, les services et la tertiarisation (en lien direct avec la mondialisation et l’Etat)

Détroit, du déclin à la renaissance?

Dubaï, premier aéroport mondial en 2014 détrônant Londres

La Cité-Etat, cas de Singapour

Tanger, renouveau pour le Maroc grâce au port entre autre

Genève, ville de la gouvernance mondiale

Une mondialisation numérique maintenant


  • L’eau (en lien avec les tensions, mais c’est un sujet à part)

Réf: David S. Landes « inégalité naturelle »

Réf: Roger Cans « la ruée vers l’eau », « l’eau coule toujours vers l’argent »

Réf: Charles Toupet, l’eau et la structuration de l’espace en Mauritanie


Chili: mise en place de marchés de l’eau

Arabie saoudite: l’agriculture dans le désert, une horreur?


  • Les ressources (matières premières, agricoles, énergie. En lien avec puissance, mondialisation, tensions et développement)

Crise alimentaire 2007-2008

2010 différend territorial Chine/Japon, terres rares en toile de fond

Qatar, la question de la sécurité alimentaire et du gaz

Course aux terres agricoles dans le mondeLe gaz russe en Europe

La Chine, les terres rares, faire venir des entreprises en Chine grâce à ça

Sécuriser les approvisionnements, enjeux (Japon par exemple)

Huile de palme: Malaisie et Indonésie 86% de l’offre mondiale

Amérique latine, après l’euphorie, crise à cause des ressources

La déforestation, exemple de l’Indonésie

La mine de Mountain Pass, exemple des tensions à venir ?

Le Canada, un pays minierLe Chili, le cuivre est le salaire du ChiliBrésil: reprimarisation sans industrialisation

Allemagne: relancer le charbon pour sortir du nucléaire

Arabie Saoudite: les difficultés quand le pétrole chute

L’Europe, la dépendance

Les EU: le gaz de schiste, grâce à des nouvelles technologies

La pollution des eaux

Le golfe de Guinée pour le pétrole

Réf: le pic de Hubbert– Altermondialisation et limites de la mondialisation

Manifestations contre l’OMC de Seattle en 1999

Premier FSM en 2001


  • Puissance et conflits


L’UE, puissance?

Crise ukrainienne: le retour de la guerre froide? de la géopolitique au moins

Le Nigéria, première puissance africaine?

Les PMA, défis et enjeuxLivre blanc de la défense France

La Russie, acteur international par le hard power?

La France, allié des pétromonarchies du Golfe (vente de Rafales)

La nouvelle route de la soie

19 guerres dans le monde (chiffre à actualiser)

La tragédie syrienne

La Palestine

Les tensions en Afrique, « l’imminence de implosion »? (Sylvie Brunel)

Tensions maritimes en Asie

La menace nucléaire: Iran, Corée du Nord

La paix retrouvée en Birmanie? en Colombie?

Opération Barkhane

La Corne de l’Afrique, entre stabilité et tensions


Autres plans: Encore une fois, il ne faut jamais calquer un plan car le sujet est unique, mais les plans permettent d’organiser les connaissances, et donc de structurer votre pensée. Les plans suivants ne sont que des exemples, toujours à améliorer ! C’est surement important de faire des plans à la fin de l’année, notamment sur la mondialisation, et en particulier sur l’eau qui n’en admet pas des milliers…


  • L’eau 

Accroche: barrage d’Assouan construit par Nasser en 1956, importance des barrages pour le développement d’un pays.

Problème: comment rendre l’eau accessible pour tous alors que cette ressource vitale nourrit une géopolitique active, que l’offre et la demande varient constamment dans un monde nécessitant toujours plus d’eau pour son développement? Est-ce à dire qu’il faut privatiser massivement le marché de l’eau pour faire de ce « bien commun » vital une vulgaire marchandise? Ou qu’il faut laisser l’eau à la merci de la géostratégie des Etats?


I/ La « rué vers l’eau » (Roger Cans) la place au cœur des enjeux contemporains tout en renouvelant son insuffisance

A/ Une des inégalités naturelles dont l’humanité peine à s’affranchir, les investissements sont énormes et l’argent manque pour les faire

B/ Elément fondamental de la puissance d’un Etat pourtant

C/ Boom démographique et urbanisation engendrent une baisse des disponibilités, de la pollution


II/ Source de tensions croissantes à toutes les échelles

A/ Localement, entre les acteurs, entre urbains et ruraux

B/ A l’échelle nationale, propice à une déstabilisation régionale

C/ A l’échelle internationale


III/ De l’eau pour tous: une possibilité sûrement…mais à quel prix?

A/ Agir sur l’offre

B/ Agir sur la demande

C/ La paix ou la guerre, l’eau peut permettre les deux



  • L’Afrique sub-saharienne est-elle enfin sur la voie de l’émergence?  [quasi-ESSEC 2017]

I/ Persistance d’obstacles historiques qui permettent de comprendre les échecs passés

A/ Une économie d’enclave, primarisé, dépendante

B/ L’échec des modèles importés (ISI) et pour corollaire la crise de la dette

C/ Conflictualité  renouvelé, qui progresse notamment avec la mondialisation


II/ Nouveau visage d’une Afrique valorisant ses atouts

A/ Décennie 2000 : retour de la rente stratégique, de la croissance, des investissements

B/ Un continent en chantier, surtout les villes qui s’insèrent dans la mondialisation

C/ Dynamisme de la population africaine

Mais, Sylvie Brunel constate que: les vraies réussites s’individualisent en tâches de léopard avec en toile de fond la misère et le sous-développement


III/ Un développement inégal

A/ Afrique du Sud s’impose mais des défis énormes même pour la première puissance africaine, seuls deux pays sont sortis de la liste des PMA (île Maurice et Botswana) pour emprunter la voie de l’émergence.

B/ Espoirs des années 2000 sont plus nuancés aujourd’hui, croissance à 3% en 2015, niveau le plus bas depuis 20 ans en 2016. La situation des lions africains du cabinet McKinsey a été relativisée par ce dernier. La dette augmente rapidement (2012-2016)

C/ La majeure partie du sous-continent a besoin de justice


  • Les Etats-Unis et l’Amérique au XXe siècle (Plus un sujet de colle car trop historique, il faudrait le remettre au goût du jour)

I/ Impérialisme américain depuis 1898 aux formes évolutives (influence politique)

A/ 1989-1941: impérialisme politique et militaire direct. Politique du Big Stick

B/ 1940-1970: pax americana, containment, guerre froide

C/ Après la pause Carter, regain d’interventionnisme sous Reagan


II/ Profonde influence économique et culturelle

A/ EU: rôle moteur dans les échanges régionaux. Exportatrice de biens alimentaires et industriels, mais aussi domination écrasante dans le domaine des services (cinéma). Forte dépendance de ses partenaires au marché américain. Voir un échange inégal (produits industriels élaborés contre matières premières, Venezuela ou Guatemala).

B/ Premiers investisseurs en Amérique. Multinationalisation des firmes états-uniennes très développée en Amérique. D’où des républiques bananières ou une industrialisation reposant sur des capitaux américains (Mexique).

C/ Les flux migratoires sont polarisés sur les Etats-Unis


III/ Toutefois, cette domination provoque des résistances, mais pas de contre-modèle

A/ L’identité latino-américaine: un fort nationalisme anti-états-unien

B/ Cela n’empêche pas les EU de promouvoir des zones de libre échange, ZLEA

C/ Les pays du Sud peinent à s’organiser pour proposer une alternative crédible


  • L’enjeu géopolitique des migrations internationales

I/ Elles ont une dimension mondiale

A/ Les migrations de travail concernent l’ensemble de la planète

B/ Les flux de réfugiés sont un enjeu spécifique

C/ Les migrations ont leur lieux clés: frontières et espaces de transit, sources de tensions


II/ Elles sont source de tensions

A/ Les pays du Nord gèrent unilatéralement les flux migratoires

B/ Source de déséquilibres au détriment du Sud

C/ Tensions entres Etats et au sein des Etats


III/ Impacts positifs en termes de puissance

A/ Pour les pays en quête de développement (remises, mondialisation)

B/ Pour les pays en quête de puissance (EU)

C/ Les diasporas: rôle majeur



Conclusion. En histoire, il faut connaître la méthode (c’est un exercice académique avant tout, vous pouvez faire du zèle à vos risques et périls), des connaissances (beaucoup, ou peu mais ciblées, opératoires ce qui est difficile à trouver), des croquis (à thème par exemple, sur l’Asie un sur l’économie et le social, l’autre sur la politique, etc), des définitions de termes clés (tensions, rivalités, défis, enjeux, puissance, rapport de puissance, rapport de force, développement, émergence, obstacles) et pourquoi pas des plans (il ne faut pas les calquer le jour J, c’est le risque, mais ils peuvent structurer la pensée et donner des idées d’articulations).

 


Culture générale


Je ne suis pas un bon exemple, il faut sûrement lire les œuvres soi-même pour pouvoir en parler fidèlement. Je pensais avoir progressé en deuxième année, et bien pas du tout.

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