Un témoignage sur la géopolitique et les mathématiques :
Pour moi les trucs à ficher / apprendre : Berstein pour l’oral (sujets historiques), Gauchon, L’Afrique de Brunel, Europe : la puissance au bois dormant (et en option le Nathan), Le nouveau Monde : Géopo des Amériques, L’Autre Monde : Géopo de l’asie. C’est tout. Et après y’a les « L’Europe en fiche », « L’asie en fiches » etc. de Bréal je crois, ça sert pour l’oral. Pour la methode, je pense t’avoir parlé de « La dissertation de géopo » d’Olivier David et Jean Luc Suissa.
Y’a évidemment des trucs intéressants dans les Nathan mais la raison pour laquelle je les conseille pas (sauf sur l’Europe) c’est qu’il faut essayer de ne pas se disperser dans 10000 bouquins et qu’à choisir, mieux vaut maitriser les PUF. Pourquoi ? Parce que les chapitres recoupent plus ou moins les sujets possibles (vrai surtout pour le Gauchon, où chacun des 22/23 chapitres correspond à un sujet possible et que rarement un sujet sur la mondialisation tombé à HEC / ESSEC ne correspondait pas à un chapitre du Gauchon.
Et sinon, pour les maths, entraine toi encore et encore, et les astuces deviendront automatiques. C’est la matière où progression et travail sont proportionnels donc mise à fond dessus car, en effet, si t’as les maths qui te back up, tu pourrais presque te permettre d’être nul ailleurs ! 🙂
Pour les vacances après la première année:
L’idée pendant ces vacances, selon moi : 2 à 3 semaines de vacances totales avec zéro travail, et le reste du temps, 3/4h de travail par jour, 6 fois par semaine. Quoi bosser ? D’abord l’Histoire, consolide d’abord tes connaissances transversales sur la Mondialisation et fiche/apprends le livre « L’Afrique » de Sylvie Brunel, il est pas très long mais c’est la bible sur le sur le sujet. Cela te permettra d’être opérationnel sur le sujet à la rentrée et de pouvoir commencer à travailler les chapitres suivants (ie l’Europe). Cela te dégagera énormément de temps à la fin de l’année pour le sprint final.
Les maths, consolide aussi tes acquis, refais les DS. Pas plus
Les langues, poursuis l’apprentissage du voc, regarde des films dans tes deux langues.
Et la CG : rien. N’achètes surtout pas de bouquin fait sur le thème car c’est souvent des merdes pondues en 3 jours.
Un autre témoignage :
En terme de quantité de travail, je vous conseille réellement d’adapter le travail à vos résultats bien sûr. Commencer avec une bonne dose de travail au début de l’année, puis adaptez. Si vous n’y arrivez pas, il faut optimiser, adapter votre travail: travailler plus ou mieux. Si vous réussissez bien avec peu d’efforts, alors tant mieux. Le tout est de réussir peu importe les efforts mis en place. Vous en êtes tous capables, gardez cela à l’esprit. En effet, le plus important est de rester motivé. En cas d’échec, rappelez-vous que Churchill est là pour vous.
Encore un :
L’année de classe préparatoire est très dense. Les semaines peuvent se ressembler, les notes s’enchaînent, entre les colles et les contrôles, elles structurent votre année. Par expérience, et ce dans toutes les matières, je peux affirmer qu’il n’y a aucun fatalisme concernant vos notes. Les barrières mentales ne font que vous bloquer, persévérez ! Dans toutes les matières, vous pouvez passer du simple au double, parfois seulement en arrêtant de faire des fautes d’orthographe ! Toute l’année est là pour apprendre, pour améliorer ses expressions écrites, son argumentation,…
Puis un autre sur les langues :
En ce qui concerne les langues, on a chacun une histoire avec chacune d’entre-elles, des étapes à franchir, tout en progressant constamment. Il peut être intéressant de se donner comme objectif de devenir trilingue en un an, ce sera une des choses les plus utiles pour votre vie futur. Mon histoire et mes étapes dans chaque langue:
– Espagnol: J’ai pratiquement rien fait avant la Terminale (je ne savais pas s’il y avait un accent sur le « oui » avant), puis le mépris de ma professeur m’a poussé à apprendre tous les mots de base (15-20 par jour en sortant mon chien), quelques conjugaisons et à utiliser le subjonctif. Au final, je ne savais toujours pas parler, je connaissais des mots et quelques expressions. En prépa, on apprend beaucoup de vocabulaire dès le début, j’ai commencé à lire la presse en cherchant tous les mots que je ne connaissais pas pour les écrire sur des fiches. Les fautes de base ont disparu peu à peu de mes copies, je pouvais faire des phrases. Au bout de quatre mois, j’ai pu commencer à faire des phrases de thèmes, c’était plus simple de comprendre les règles. A partir du mois d’Avril, j’ai commencé à regarder des séries en Espagnol, au bout d’un mois l’Espagnol est devenu bien plus naturel, ce n’était toujours pas comme l’Anglais mais je pouvais comprendre l’essentiel, enfin.
– Anglais: J’ai vécu aux États-Unis trois ans mais au final j’ai appris à parler anglais comme un jeune de 13 ans avec les fautes à l’oral classique des Américains. En prépa, avec les corrigés des profs et les articles de journalistes, j’ai découvert plein d’expressions et des mots qui enrichissent n’importe quelle expression écrite. 3 000 mots écrits sur mes fiches plus tard, j’étais passé du langage d’un jeune de 13 ans à celui d’un adulte. Les traductions restent difficiles : éviter les calques et bien formuler les phrases restent toujours à travailler.
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